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~~Le profil de socialiste et d’acteur de premier plan de la vigilance antifasciste contre Le Pen de Jean-Christophe Cambadélis avait en effet intéressé dans les années 90 un ancien cadre du Front national, patron d’un organisme de gestion de foyers pour travailleurs immigrés qui offrait des conditions d’hébergement lamentables à ses pensionnaires : il proposa à Cambabélis, qui l’accepta, un salaire un peu trop fictif qui valut à ce dernier une condamnation à 100 000 francs d’amende et cinq mois de prison avec sursis. Le procès, en 2000, permit d’apprendre que ce taulier marchand de sommeil, qui avait parfois des soucis avec des comités de résidents mécontents de ses prestations, avait ainsi, en recrutant le déjà apparatchik du PS, souhaité « s’attacher les services d’un homme d’influence », justifiant par « la position importante de Monsieur Cambadélis dans un parti politique » l’intérêt d’obtenir, à l’occasion de quelques déjeuners, les conseils d’un expert apte « à revaloriser son image et [à] lui ménager des appuis et son influence ». « Appuis » et « influence », deux raisons qui peuvent peut-être aussi expliquer pourquoi les journalistes ont aujourd’hui la mémoire si sélective quand ils écrivent sur Jean-Christophe Cambadélis…

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